Peur de

 


La peur accouche de l’oubli

L’eau est fille de la source

La montagne appelle le vent

La terre est un établi

Marche

Cours

La lumière est étroite

Le chemin vers ton cœur est une impasse

Tu ne fais plus ton temps

La peur empêche d’être

Marche

Cours

Va cueillir le verbe

Quand le jour t’appelle

 

Le vent dans ma main

Dépose un poème

Quand la lune haut perchée

Au plafond de la nuit

Aux étoiles sourit

Une muse dans ma bouche

Veut dire le poème

Qui se dit

Je t’aime

Mais l’arbre devant la pluie

Secoué par le vent d’hiver

S’empare du poème

Sauras-tu lui dire

Je t’aime

 

 

Sur le sol noir et blanc pavé

Que surplombe le file-à-plomb

Nos esprits s’envolent

Vers la voûte étoilée

Nos bras comme des bûches ardentes

Nos mains enlacées

Mijotent l’amour du divin

Nul n’est profane

Hors de nos cœurs

Tous les Hommes

Nous sont frères et sœurs

Nous marchons d’un pas assuré


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