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Affichage des articles du janvier, 2011

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Le gris sombre de nues Du ciel suspendu Au sommet de la montagne Et la pâle lune Qui souriait à l'horizon Comme un nourrisson Les oiseaux  s'envolaient Croassant dans la nuit morne Nuit aux soleils artificiels Nuit aux étoiles filantes Qui emportaient nos vœux De surconsommation Vers le doux firmament Pleurer Errant comme un feuille morte Dans une douce béatitude d'automne Empreinte d'innocence Le chant du fleuve Qui baigne la cité est lourd et monotone De méandre en méandre Il berce d'illusions Cité de ferrailles et de béton Tours infernaux De banlieues machiavéliques Je suis tombé Et me suis égaré Dans des promenades sans issue De la Cité sans concorde Sur les terres d'hommes toujours empressés Asservis, formatés, économiques Dans le gris de nues Du ciel suspendu Au sommet des barres immeubles Et de tours de la cité Babel Hauts comme des montagnes Sur les ponts de chimères Allant d'une à l'autre rive Pour mie