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Affichage des articles du février, 2019

Génocide

Me voici farouche Farouchement debout Me voici disant, ce qu'ils ne veulent entendre   Cette poésie des temps désenchantés Unie à celle de la vie qui se meurt   Telle une fleur au soir     Cette chanson des muses délaissées   Qui court dans le vent de septembre   Qui atteste qu'ils sont morts en silence   Malgré qu'ils étaient droits et d'équerre     Malgré qu'ils marchaient à pas mesurés   À la règle et au compas   Attendant que le soleil dissipe la brume   Qui voilait la vérité-justice Ils voulaient bâtir un édifice   Pour s'abriter des intempéries     Mais ils sont morts abattus     Par la furie et la concupiscence     Ils sont morts par les armes rebelles   Des anges de l'oubli Qui au bien préfère le vice   Ceux qui ont de l'humanité juré la perte Me voici farouche poète Farouchement debout dans l'arène   Me voici disant l'honneur Qu'à jama