Ô MAMIE


 

Tu es passée

De l’autre côté du miroir

Ô Chère amie

La brume matutinale 

Cache mal ton sourire

Mais nos coeurs en peine

Se rappellent à ton souvenir

A tes contes merveilleux

 

Ô Mam, toi le grand manguier

 Le baobab, totem, arbre à palabre

Il nous manque tes contes 

Merveilleuses fables et tes proverbes 

Quand les lucioles peuplent la nuit

Il nous manque la douceur de ta parole

la tendresse de tes mains 

qui essuyaient nos larmes

et qui soignaient nos âmes

 

Ô Mamie 

Cela n’est qu’un tour de manège

Car nous savons que tu peux 

Tu peux encore nous voir et nous entendre

De là où tu danses avec les anges

Il nous parvient la brise

Qui affermit nos cœurs

Même si nos jours et nos soirs

Ne sont plus pareils 

Eux qui nous ont vus ensemble

Ô Mamie, Ô Mam

Passer de l’autre côté du miroir

Cela n’est qu’un au revoir

Il nous reste l’écho de tes paraboles

Et le soleil dans tes yeux

Il nous manque ta mémoire d’éléphant 

Toi baobab, toi, totem

Commentaires

Véronique a dit…
Ce poème me touche énormément. Il est je crois adressé à une maman qui n'est plus.
Les mamans vivent en nous, même après leur départ dans le Tyr Na Nog, car se sont elles qui nous ont façonnés.
Très beau poème.
Vv

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