Tu es pass ée De l ’autre côté du miroir Ô Chè re amie La brume matutinale Cache mal ton sourire Mais nos coeurs en peine Se rappellent à ton souvenir A tes contes merveilleux Ô Mam, toi le grand manguier L e baobab, totem, arbre à palabre Il nous manque tes contes Merveilleuses fables et tes proverbes Quand les lucioles peuplent la nuit Il nous manque la douceur de ta parole la tendresse de tes mains qui essuyaient nos larmes et qui soignaient nos âmes Ô Mamie Cela n’est qu’un tour de manège Car nous savons que tu peux Tu peux encore nous voir et nous entendre De l à où tu danses avec les anges Il nous parvient la brise Qui affermit nos cœurs Même si nos jours et nos soirs Ne sont plus pareils Eux qui nous ont vus ensemble Ô Mamie, Ô Mam Passer d e l ’autre côté du miroir Cela n’est qu’un au revoir Il nous reste l’é cho de tes paraboles Et le soleil dans tes yeux Il nous manque ta mémoire d’éléphant Toi baobab, toi, totem
Le temps par nous existe Chaque jour dans nos rêves Chaque instant Quand de rive en rive L'illusion nous mène Le temps, belle chimère Portait la saison d'hier digne et fière Le jour d’après revient rappeler l'éphémère Notre lot de joies et de misères Quelques chandelles au passage Chaque moment porte la vie Et la mort aussi Unique Toujours nouvelle Belle rose bel iris Amour et innocence font le temps
Je ne sais pas pourquoi Ce que je dis Bégaie Mes mots S’ entre-choquent Comment les dire Mes mots Je bégaie en En pinceaux En couteaux de peinture Et en couleurs Comment tracer Mes mots Ces signes Des hiéroglyphes Qui veulent juste dire L'ardente poésie De mon cœur en doute Ce que je dis Bègue En mots saccad és Difficilement énoncés Ces « je t’aime » Sont-ils des mots bègues et inaudibles
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