KONGO
Je m’appelle Kongo
Kongo dia n ‘totila
Mutshi wa nsanga bilembi
Je pleure comme une pluie
Mais nul ne m’entend
Je suis d’ébène et de kakula
Ma forêt est riche en arbres
Ma terre nourrit le monde
Mais je me meurs de faim
Et de désoloation
Je suis N’Zadi
Femmes et enfants meurent violés
Violentés au prix du coltan
Du cobalt et du diamant
Ma case baigne dans le sang
Je t’ai envoyé mille et un courriers
Madame la « Communauté internationale »
Tes tiroirs en sont pleins
Mais tu n’y réponds que vaguement
Lors de tes sporadiques assemblées
Tu sais bien de quoi je me plains
Je nous croyais tous fils d’Adam
Tout comme toi je descends de Noé
C’est bien toi qui me l’as dit
Je suis d’Akhenaton le pharaon
J’ai le soleil dans ma peau
Aïssata m’a donné le sein
Toi et moi faisons humanité
…….
Je m’appelle Kongo
Mon cheval est l’équateur
Je pleure tout mon sang versé
Madame la »Communauté internationale »
Les vautours volent bas
Femmes et enfants sont morts violentés
Suis je de ton « humanisme »
« Madame la Communauté internationale »
Aujourd’hui je sais
Qui je suis et qui j’ai été
Femmes et enfants se tiennent debout
Comme un seul Homme unis
Ils prendront leur liberté
La conscience éveillée
Je réclame leur souveraineté
Commentaires
il est toujours là mon bébé et toujours je l'aime. Je sais ce n'est qu'une poupée. Mais qui dites moi avait une poupée aussi colorée ? Et qui plus est je l'ai appelé Makoko. Je ne connaissais pas le Kongo, je n'avais même pas six ans. Makoko est là, jamais je ne l’abandonne, lui non plus ne m'abandonne pas.