Souvenir
Que des bouts
De souvenirs
En convulsion
Que des bouts
D'images assassines
Qui défilent sans interruption
Je suis en quête d'onguent
Qui guérisse
Mes plaies douloureusement
Ouvertes et infectes
Je nage dans l'impossibilité déchainée
D'une soi-disant civilisation
Comme le vent du nord
Le silence souffle sur mon âme
Sans ménagement
Le rosier planté
Dans mon jardin secret
Ne porte plus qu'épines
Ronces et chardons
Entends-tu la nuit
Le cri désespéré et envahissant
Mon cœur en lamentation
Et ma prière au matin
Du soleil découchant
Je suis comme éteint
Tel un foyer sans bûches
Et j'attends encore
Que le ciel me ranime
Qu'enfin se fasse l'éveil
De mon âme endormie
Ici dans mon ermitage
Mon désir est d'entendre
Le mot du verbe sublime
Mais ta parole ultime
Que des bouts et de souvenirs atroces
Et dans le désert de mon âme
Apparaît lointain mais inaccessible
L'oasis tant espéré
Pourtant capital
Ton silence entêté m'isole
Enfoui dans ton indifférence
Alors même que je me meurs
De souvenirs
Des miettes de joie
Sans toit, étranger
Noyé dans l'absence
D'humanité et d'intégrité
Je sais que tu le sais
Et que tu l'entends
Entends-tu la nuit mon agonie
Le cri désespéré et envahissant
De mon cœur en lamentation
Et ma prière de fraternité
Je suis en quête de l'onguent
Qui guérisse mes plaies ouvertes
Je nage dans l'impossibilité déchainée
De ton égoïste désir
De souvenirs
En convulsion
Que des bouts
D'images assassines
Qui défilent sans interruption
Je suis en quête d'onguent
Qui guérisse
Mes plaies douloureusement
Ouvertes et infectes
Je nage dans l'impossibilité déchainée
D'une soi-disant civilisation
Comme le vent du nord
Le silence souffle sur mon âme
Sans ménagement
Le rosier planté
Dans mon jardin secret
Ne porte plus qu'épines
Ronces et chardons
Entends-tu la nuit
Le cri désespéré et envahissant
Mon cœur en lamentation
Et ma prière au matin
Du soleil découchant
Je suis comme éteint
Tel un foyer sans bûches
Et j'attends encore
Que le ciel me ranime
Qu'enfin se fasse l'éveil
De mon âme endormie
Ici dans mon ermitage
Mon désir est d'entendre
Le mot du verbe sublime
Mais ta parole ultime
Que des bouts et de souvenirs atroces
Et dans le désert de mon âme
Apparaît lointain mais inaccessible
L'oasis tant espéré
Pourtant capital
Ton silence entêté m'isole
Enfoui dans ton indifférence
Alors même que je me meurs
De souvenirs
Des miettes de joie
Sans toit, étranger
Noyé dans l'absence
D'humanité et d'intégrité
Je sais que tu le sais
Et que tu l'entends
Entends-tu la nuit mon agonie
Le cri désespéré et envahissant
De mon cœur en lamentation
Et ma prière de fraternité
Je suis en quête de l'onguent
Qui guérisse mes plaies ouvertes
Je nage dans l'impossibilité déchainée
De ton égoïste désir
Commentaires
Alors comme çà, tu nages dans l'impossible ?
Belle image...
Mais mieux vaut çà que de couler dans le possible !
j'apprécie la qualité de ton écriture.
J'espère seulement qu'elle sera moins noire un jour.
çà va aller !!
Comme on dit chez nous aux Antilles tu as apparemment "un gro pwel", un "limbé" qui ne veut pas passé et qui te torture. Que le seigneur touche ton coeur et y guérissent tous les tourments. So