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Affichage des articles du août, 2024

Envies

Nos envies bancales Nos désirs enfantins Sont fruits de l'instinct Mais en face tout est tu Le destin est têtu Face aux envies et désirs non partagés Il reste l'obsolescence Dans des miroirs moirés

Zombies

Déléguons l'intelligence A la machine Tout semble aussi simple L'imaginaire se dilue Le réel s'estompe Nous sommes zombies Déléguons nos peu de savoirs A la machine A cette mécanique que nous créons La langue est close Il s'élève des murs de plus en plus haut Les passerelles s'obstruent A petit feu L'inhumanité s'installe Nous sommes zombies Déléguons nos amours A la machine Au gré de nos algorythmes La science devient atone Le rêve s'enferme dans l'utopie Nous sommes zombies

Exile

L'exile et ses règles L'exile au temps des soleils artificiels Courir, se démener ou mourir Epreuves et quête de l'essentiel Si jamais tu ne sais courir Dans cette immensité de déboires Jamais tu ne pourras te nourire Il faut trouver l'essentiel Quel sens a ton existence La lumière est toujours bien loin La nuit est aussi épaisse Comment aller à l'essentiel Si jamais tu ne sais à quelle porte frapper Dans cette gigantesque métropole Les passants sont toujours pressés Ils vont toujours à l'essentiel L'exile et son lot de désepoirs Si tu gagne à la loterie L'amour que tu reçois n'est qu'illusoire Comment aller à l'essentiel L'exile et ses règles Tu portes le doute et la peur Si tu trouves un banc dans le metro Cette nuit, c'et l'essentiel

Pouvoir

Les as-tu vus Les as-tu entendus Gorges ployés et verbe haut Ils nous distribuent le même rêve de lune Les as-tu vus dans leurs costumes blancs comme neige de décembre Les as-tu entendu parlant de nos vieilles coutumes Ils vont refaire le monde ont-ils dit Avec des artifices mathématiques binaires Des algorithmes époustouflants Ils vont supprimer la mort ont-ils dit Sauf pour ceux qui ne seront pas élus. Ils vont supprimer les frontières entre nations Seul ceux qui sont forts ils garderont Maitres de l'univers ils deviendront Les as-tu vus Les as-tu entendus Dans leurs habits d'orgueil mécanique Ils préfèrent la machine aux femmes Et aux hommes non-rentables Ils inventent une nouvelle vérité Des rêves grandioses de Jupiter et de Mars ils ont Ils ignorent nos enfants et nos femmes affamés Mon poème d'amour leur dit sagesse. Mais comme au théâtre ils rient Je leur ai dit Que physique est leur puissance Car Dieu était déjà là quand ils sont nés Lui seul a tous les pouvoi...