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Nzeba

Ton silence Comme celui de la rose Qui s'épanouit au soleil De tes mots qui nous enchantent Étonnés Envoûtés Par ton silence Qui accouche des perles Enchâssées à nos émotions Tes mots Étincelles de lucioles Qui éclairent le mystère de nos nuits Sois source intarissable Source des mots de "mikishi" Qui nous ensorcellent Tu es torrent de la parole Généreuse poétesse Prends soin de ton poème Verbe fétiche Reste forte et fière Belle Fée... 

Solitude

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Peur de

  La peur accouche de l’oubli L’eau est fille de la source La montagne appelle le vent La terre est un établi Marche Cours La lumière est étroite Le chemin vers ton cœur est une impasse Tu ne fais plus ton temps La peur empêche d’être Marche Cours Va cueillir le verbe Quand le jour t’appelle   Le vent dans ma main Dépose un poème Quand la lune haut perchée Au plafond de la nuit Aux étoiles sourit Une muse dans ma bouche Veut dire le poème Qui se dit Je t’aime Mais l’arbre devant la pluie Secoué par le vent d’hiver S’empare du poème Sauras-tu lui dire Je t’aime     Sur le sol noir et blanc pavé Que surplombe le file-à-plomb Nos esprits s’envolent Vers la voûte étoilée Nos bras comme des bûches ardentes Nos mains enlacées Mijotent l’amour du divin Nul n’est profane Hors de nos cœurs Tous les Hommes Nous sont frères et sœurs Nous marchons d’un pas assuré

Envies

Nos envies bancales Nos désirs enfantins Sont fruits de l'instinct Mais en face tout est tu Le destin est têtu Face aux envies et désirs non partagés Il reste l'obsolescence Dans des miroirs moirés

Zombies

Déléguons l'intelligence A la machine Tout semble aussi simple L'imaginaire se dilue Le réel s'estompe Nous sommes zombies Déléguons nos peu de savoirs A la machine A cette mécanique que nous créons La langue est close Il s'élève des murs de plus en plus haut Les passerelles s'obstruent A petit feu L'inhumanité s'installe Nous sommes zombies Déléguons nos amours A la machine Au gré de nos algorythmes La science devient atone Le rêve s'enferme dans l'utopie Nous sommes zombies

Exile

L'exile et ses règles L'exile au temps des soleils artificiels Courir, se démener ou mourir Epreuves et quête de l'essentiel Si jamais tu ne sais courir Dans cette immensité de déboires Jamais tu ne pourras te nourire Il faut trouver l'essentiel Quel sens a ton existence La lumière est toujours bien loin La nuit est aussi épaisse Comment aller à l'essentiel Si jamais tu ne sais à quelle porte frapper Dans cette gigantesque métropole Les passants sont toujours pressés Ils vont toujours à l'essentiel L'exile et son lot de désepoirs Si tu gagne à la loterie L'amour que tu reçois n'est qu'illusoire Comment aller à l'essentiel L'exile et ses règles Tu portes le doute et la peur Si tu trouves un banc dans le metro Cette nuit, c'et l'essentiel

Pouvoir

Les as-tu vus Les as-tu entendus Gorges ployés et verbe haut Ils nous distribuent le même rêve de lune Les as-tu vus dans leurs costumes blancs comme neige de décembre Les as-tu entendu parlant de nos vieilles coutumes Ils vont refaire le monde ont-ils dit Avec des artifices mathématiques binaires Des algorithmes époustouflants Ils vont supprimer la mort ont-ils dit Sauf pour ceux qui ne seront pas élus. Ils vont supprimer les frontières entre nations Seul ceux qui sont forts ils garderont Maitres de l'univers ils deviendront Les as-tu vus Les as-tu entendus Dans leurs habits d'orgueil mécanique Ils préfèrent la machine aux femmes Et aux hommes non-rentables Ils inventent une nouvelle vérité Des rêves grandioses de Jupiter et de Mars ils ont Ils ignorent nos enfants et nos femmes affamés Mon poème d'amour leur dit sagesse. Mais comme au théâtre ils rient Je leur ai dit Que physique est leur puissance Car Dieu était déjà là quand ils sont nés Lui seul a tous les pouvoi...