A TaK
Lettre à TaK
La journée pleurait des cordes
Je marchais dans tes pas de gazelles
Je n'avais plus chaud
La saison était morose
Le ciel cachait le soleil
C'était un jour de deuil
L'amour était à terre
Terrassée par le mal
En mon âme animale
Se pavanait l'horreur
Tu avais peur dans ton cœur
Je dirais même que moi aussi
J'ai envié les arbres sans feuilles
Imperturbables et droits
Le sentier était étroit
Je voulais marcher encore
Aller au bout de la forêt
Marcher encore à tes côtés
Soudainement conscient
De l'écart qui apparaissait
Entre ton regard et le mien
Entre ton verbe et mon discours
Le silence m'a envahi
Je ne ressentais plus l'envie
De rester débout comme les arbres
Sans leurs feuilles
L’automne était bien avancé
Hâte de m'en aller de ce château
Le énième que tu m'offrais
Je ne voulais plus poursuivre
La marche sur ce sentier
Que nous avons pris
Il y a de cela quelques matins
Je ne voulais plus vivre
Le rêve du prince charmant
Je n'étais plus l'amant, le gentleman d'autrefois
J'étais Tel Icare, brulé par le soleil
J'avais perdu mes ailes
Mes plumes jadis majestueuses
La journée pleurait des cordes
Je marchais dans tes pas de gazelles
Je n'avais plus chaud
La saison était morose
Le ciel cachait le soleil
C'était un jour de deuil
L'amour était à terre
Terrassée par le mal
En mon âme animale
Se pavanait l'horreur
Tu avais peur dans ton cœur
Je dirais même que moi aussi
J'ai envié les arbres sans feuilles
Imperturbables et droits
Le sentier était étroit
Je voulais marcher encore
Aller au bout de la forêt
Marcher encore à tes côtés
Soudainement conscient
De l'écart qui apparaissait
Entre ton regard et le mien
Entre ton verbe et mon discours
Le silence m'a envahi
Je ne ressentais plus l'envie
De rester débout comme les arbres
Sans leurs feuilles
L’automne était bien avancé
Hâte de m'en aller de ce château
Le énième que tu m'offrais
Je ne voulais plus poursuivre
La marche sur ce sentier
Que nous avons pris
Il y a de cela quelques matins
Je ne voulais plus vivre
Le rêve du prince charmant
Je n'étais plus l'amant, le gentleman d'autrefois
J'étais Tel Icare, brulé par le soleil
J'avais perdu mes ailes
Mes plumes jadis majestueuses
Commentaires
Trop trop beau, quel délice !