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Affichage des articles du octobre, 2009

Tana

Les murs se dressent Comme des montagnes Qui ferment le ponant L’oiseau en grelot sur la roche Défie la vague, puis s’envole Oiseau migrateur, oiseau sans frontière Et moi au pied des cimes J’attends qu’il me prête ses ailes Pour voler vers toi, ma tendre, mon aimée Telle une jacinthe sauvage J’aimerais faire racine Dans tes jardins de merveille Me ressourcer à ta fontaine Compter avec toi les étoiles Le temps est bien long Plus rien ne me console Rude est l'attente De plus en plus, De jour en semaine Ton absence est une souffrance En mon âme qui s’étiole Le temps de l’automne Se fait long et monotone Ton absence m'encastre Dans un sinistre silence

Autant

Quand le cœur n'entend plus le corps Qui sommeille , qui s'endort Quand les effluves de pensées N'adhèrent plus à l'esprit décontenancé Mon chant emportera ma peine Il brisera mes chaînes C'est à l'ombre de ton ombre Que je saurais le nombre Je saurais le temps à parcourir Sachant que tout est fait pour se finir Que seul éternel est l'Amour Autant en emporte les vents Aux vents dévastateurs et meurtriers Aux alizés et aux tempêtes Je prendrais sans doute La voie sinueuse Pour me réconcilier à ma conscience Pour réconcilier mon âme et mon esprit Il fera un nouveau jour demain Demain est toujours A faire!