Esprit


Dans le vide de mon esprit
Insondable gouffre où s’inscrit
L’indifférence du temps
Qui m’emporte

Dans le désespoir du condamné
Relégation, mouvement traumatisant

Je veux aimer mon illusion
Et dormir dans mon rêve d’enfant
Où le monde est encore liberté



Y perdre mon identité
Mourir dans l’indifférence du temps
Libertin qui m’emporte
Comme une feuille par le vent

Le mal est en moi
Comme dans la cité
Le mal de l’enfant prodigue
Le mal du père qu'on attend
Et de la mère inquiétée
Incertaine destinée de déraciné
Autour de ma conscience
Se dressent les murs
En files de fers barbelés

Ma barque s’est brisée
Aux chaos des cataractes
Du fleuve de mes larmes

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